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🌆 2023 sera une année compliquée pour l’immobilier, quoique….

🌆 2023 sera une année compliquée pour l'immobilier, quoique....
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Nous avons souhaité les vœux, pris de bonnes résolutions, inscription salle de sport, moins ou pas d’alcool en janvier, tout y est. Nous ne sommes pas les seuls à avoir fait des résolutions d’ailleurs, je vois pas mal d’investisseurs immobiliers qui ont fait de même. Le chemin semble tout de même plus compliqué en 2023 qu’en 2022, mais il y a des solutions.

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L’option achat crédit immobilier plus complexe

Cela fait des mois que je vous en parle, au 1er janvier 2022, le HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) a mis en place des normes contraignantes pour l’obtention du crédit. L’endettement se calcule de manière brute (le loyer ne compense plus le crédit mais se rajoute aux revenus), un impact important. De plus, il est interdit de dépasser la norme des 35 % d’endettement brut. Pour les investisseurs qui pensaient devenir rentier, ça s’annonce compliqué. 

À cela s’ajoute une augmentation des taux qui a d’une part, augmentait le coût du crédit, et a aussi réduit la possibilité à obtenir le Graal. Pourquoi ? Le taux d’usure est calculé avec un décalage, ce décalage réduit par moments la fenêtre d’acceptation. Au 1er janvier, le taux d’usure a augmenté à 3,57 %, ce qui n’est pas un taux historiquement haut. Cela augmente pour autant le coût du crédit.

🌆 2023 sera une année compliquée pour l'immobilier, quoique....

Vous le voyez d’ores et déjà, les propositions de financement de vos banques ont subi une augmentation de taux. Rassurez-vous tout de même, l’investissement immobilier via un crédit n’est pas mort, loin de là. Pour pouvoir emprunteur et respecter les normes HCSF il faudra préparer un dossier qui soit carré au niveau de la banque, ne pas cibler un bien hors budget, et aussi travailler sur votre apport et sur l’assurance de prêt. Mon conseil, appeler un courtier en crédit pour connaître l’enveloppe que vous pouvez emprunter, et n’hésitez pas à joindre un Coach Nyko pour qu’il vous aide à préparer votre dossier. Il saura vous conseiller.

Les appartements ou maisons passoires thermiques dans le viseur

La loi Climat est entrée en vigueur et elle ne va pas passer inaperçue. Elle prévoit de nombreuses mesures visant à encourager la transition vers des énergies renouvelables et à réduire la consommation énergétique des bâtiments en France. Parmi ces mesures, on peut citer :

  • La mise en place de labels de performance énergétique pour les bâtiments, qui permettent aux propriétaires et aux acheteurs de connaître la consommation énergétique d’un bien immobilier et de comparer les différents biens disponibles sur le marché.
  • L’obligation pour les propriétaires de réaliser des travaux de rénovation énergétique lorsqu’ils vendent ou louent un bien immobilier.
  • L’incitation à la construction de bâtiments à haute performance énergétique grâce à des dispositifs fiscaux tels que la défiscalisation ou les prêts à taux zéro.
  • La mise en place de zones à faibles émissions de gaz à effet de serre (ZEB), dans lesquelles seuls les bâtiments les plus performants en matière d’énergie peuvent être construits ou rénovés.

Dans la note N° 957, l’Institut Paris Région donne un panorama clair du défi à venir. La moitié des biens en location sont menacés d’exclusion du parc locatif s’ils ne sont pas rénovés d’ici 2034. Soit 2,3 millions de logements franciliens correspondant à 45 % des résidences principales étiquetées E, F ou G. La loi Climat a eu un impact sur le parc locatif privé en France. Même si le prix des appartements a augmenté de 3 % en Ile-de-France et que les prix n’ont pas baissé dans les principales villes de province depuis 5 ans, la demande a diminué en raison de mauvais labels de performance énergétique.

En raison de la crise énergétique et de la prise de conscience de la mauvaise gestion de l’autonomie énergétique de l’Union européenne, les propriétaires souhaitent doubler leurs efforts de rénovation énergétique. Selon l’INSEE, les habitants de Paris consomment en moyenne 5400 kWh d’énergie finale par an, contre 6400 pour les habitants de l’Ile-de-France, principalement en raison de surfaces plus petites et de bonnes pratiques de gestion quotidienne.

Cependant, une grande partie de la population française ne connaît pas le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) de leur logement, ne pense pas qu’il est nécessaire de réaliser des travaux de rénovation énergétique et ne connaît pas les aides financières disponibles pour ces travaux, bien qu’ils considèrent ces travaux comme nécessaires pour réduire la consommation énergétique (selon une étude de Monexpertrenovation-énergie et Opinion Way).

Le coût élevé des travaux de rénovation énergétique peut être un frein pour certains propriétaires. Cependant, avec l’outil Mon éco-PTZ Prim Rénov, il est maintenant plus facile pour les syndics de copropriété d’organiser des assemblées générales extraordinaires en ligne pour voter pour des travaux de rénovation avec l’accord de seulement la moitié des propriétaires.

Pour autant ce n’est pas un retournement du marché qui est observé, certains ont commencé à réaliser des travaux, d’autres ont commencé à mettre en vente leur bien. Des opportunités sont donc à saisir…

L’investissement en Loi Pinel a changé au 1ᵉʳ janvier

Comme disait Jacques Chirac, les emmerdes, ça vole toujours en escadrilles. À partir du 1ᵉʳ janvier 2023, le dispositif Pinel sera divisé en deux. D’une part, il y aura le Pinel + qui conservera les mêmes taux de réduction d’impôt, mais avec des conditions supplémentaires à respecter. D’autre part, le Pinel classique verra son avantage fiscal diminuer.

Pour rappel, le Pinel permet aux futurs propriétaires qui louent leur bien d’obtenir une aide à l’achat en s’engageant à demander un loyer inférieur aux prix du marché. L’avantage fiscal dépend du montant de l’investissement initial (dans certaines limites) et de la durée de location choisie (6, 9 ou 12 ans) ainsi que, désormais, des normes énergétiques et de confort respectées par le bien.

En 2023, les taux de réduction seront moins avantageux et seront de 10, 5% pour une durée de 6 ans, de 15 % pour une durée de 9 ans et de 17,5 % pour une durée de 12 ans. Par exemple, pour un bien acheté en 2023, la réduction d’impôt peut représenter jusqu’à 10,5 % du prix de revient du logement sur une durée de 6 ans, dans la limite de 300 000 euros et de 5500 euros par mètre carré de surface habitable.

Le Pinel +, quant à lui, offre les mêmes avantages fiscaux qu’avant, avec des taux inchangés de 12 %, 18 % et 21 % pour des durées de 6, 9 et 12 ans en métropole et de 23 %, 29 % et 32 % en Outre-mer. Pour bénéficier de cet avantage, il faudra respecter certaines conditions supplémentaires, comme l’obligation de louer à des personnes aux revenus modestes ou d’avoir une sur performance énergétique..

En résumé, le Pinel classique offrira moins d’avantages fiscaux en 2023 et 2024, tandis que le Pinel + conservera les mêmes taux, mais avec des conditions supplémentaires à respecter. Cela peut être une bonne occasion de se lancer dans un investissement locatif en profitant de l’aide fiscale avant que les taux ne baissent encore en 2024.

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Nicolas
Nicolas

Nicolas est spécialisé en Gestion de Patrimoine et est le CEO de Nyko.

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