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🏦 Les Néobanques Européennes en proient à des difficultés

🏦 Les Néobanques Européennes en proient à des difficultés
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Les Néobanques sont apparues dans notre univers depuis quelques années déjà. Mise en avant de services digitaux, facilité d’utilisation, gain de temps et pour certaines d’argent. Pour ne pas vous mentir, nous utilisons par exemple Qonto et en sommes satisfait. Mais ces néobanques peuvent réserver des surprises.

Un contexte économique compliqué

Le contexte actuel pèse sur ces acteurs principaux de l’économie numérique et de la finance. Ils peinent à trouver de nouveaux financements, faire de nouvelles levées de fonds, ce qui freine leur dynamisme. Une banque anglaise, la Bank North, faute de levées de fonds suffisantes, vient de se déclarer en faillite.  

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Selon le « Daily Mail », la néobanque qui était basée à Manchester est en train de revendre son portefeuille de crédits à un autre acteur. Cette transaction, d’un montant encore inconnu, porterait sur une enveloppe de crédits de 17 Millions de livres sterling. Dans la balance, un transfert d’un tiers des effectifs, environ 20 personnes.

🏦 Les Néobanques Européennes en proient à des difficultés

Suite à l’échec de lever 30 Millions de livres pour valider les demandes de la Banque d’Angleterre, la néobanque n’a pas eu d’autres choix que de se mettre en faillite. Le projet de base était intéressant. En 2018 ils se lancent avec comme objectif de se spécialiser dans les prêts pour PME. 

Des levées de fonds compliquées

Nous en parlions il y a quelques jours avec Raphaël Di Meglio, de Matera, les valorisations en ce moment subissent de fortes baisses. Des acteurs outre atlantique ont même vu leur valorisation divisée par trois. Cela a donc un impact direct sur les levées de fonds actuelles. Les fintechs ayant vu leurs valorisations fortements diminuées, cela a été impossible pour le Bank North de lever les 30 Millions escomptés. Le président de Bank North a envoyé une lettre pour justifier cette faillite, qui pour lui serait dûe à une « tempête d’incertitude économique qui s’est abattue sur le pays au cours des six derniers mois ».

Cette banque anglaise n’est pas la seule. Solarisbank située en Allemagne subi elle aussi un revers. Cette société créée en 2016 va devoir mettre à la porte 10% de ses effectifs. Ses équipes se composent de 750 personnes. Ils déclarent travailler en ce moment à la “réorientation organisationnelle” du groupe d’entreprises. Ils sont donc en train de réduire ou augmenter certains départements, mais au bout du compte, c’est dehors pour 75 personnes.   

Pourquoi Solarisbank licencie ?

C’est un acteur du marché du banking-as-a-service. En clair, lorsque vous allez chez Lydia, l’interface est réalisée par ses équipes, mais le cœur du moteur, les flux et API sont mis en places par Budget Insight. Solarisbank permet à d’autres acteurs de la fintech de proposer des services financiers sans avoir à les développer. On appelle cela un modèle BtoBtoC. La fintech se sert de la couche de code de Solarisbank pour proposer à ses clients une solution.

Une croissance importante avait mis le doute auprès des autorités allemandes, la Bafin. Un contrôle des mesures de conformité avait donc été demandé. Solarisbank s’est fortement développé auprès des fintechs, mais n’a pas pu devenir rentable. N’est-ce pas là tout le cœur du problème ? 

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Réorientation des levées de fonds

Ce que je peux voir pour le moment, c’est qu’en période d’euphorie, le concept comptait quasiment plus que le business plan. Je me suis parfois demandé comment certaines sociétés arrivaient à lever des fonds, alors qu’elles se créaient à peine. Certe le concept était une belle promesse, mais qui n’avait pas encore fait ses preuves.

L’actualité nous montre, ou du moins a l’air de nous montrer, que dans les prochains tours de tables, les investisseurs vont être attentifs aux ratios financiers mis en avant. Solarisbank, créé en 2016, n’était pas devenu rentable malgré un fort dynamisme. Quelle société en 6 ans peut vivre alors qu’elle est continuellement en déficit ? Je pense que dans les prochains mois et années, il faudra que ces FinTechs ou startup soient vigilantes sur leurs données et leurs bilans financiers. 

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Nicolas
Nicolas

Nicolas est spécialisé en Gestion de Patrimoine et est le CEO de Nyko.

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