Une allocation qui s’agrandit
Un contrat d’assurance vie peut regrouper plusieurs types de supports, c’est un peu un fond à tiroirs. Que ce soit du Fonds Euros, des actions, des obligations, des OPCI, SCPI, SCI ou bien des titres vifs, du private equity, de la dette privée ou bien même des produits structurés, la gamme est très large. Cette diversité permet donc de pouvoir avoir des allocations de plus en plus hétérogènes et ainsi optimiser le risque par rapport au rendement.
Il y a encore quelques années, la vie était simple pour les assureurs, une allocation 70 % en Fonds Euros, puis le reste diversifié. Le Fond euro était bien rémunéré entre 1 et 2 %, et le reste permettait normalement d’optimiser la rentabilité. Aujourd’hui avec la baisse de rémunération des Fonds Euros, il est nécessaire de faire des allocations sur mesure. La tendance aujourd’hui sur le marché est donc de mettre en place un contrat en 3 parties, ⅓ Fonds Euros, ⅓ OPCVM actions ou diversifiés, et ⅓ en immobilier par exemple… Les rendements n’atteindront pas les sommets mais la volatilité sera plus faible.
Un des dernier produit introduit dans l’assurance vie est la possibilité de mettre en place du Private Equity au sein de ces contrats. Le Private Equity est la définition de fonds qui investissent dans des sociétés non cotées. Il faut dire que ces “poches” d’investissement disparaissent vite, un assureur achète par exemple 10 Millions à un fonds, une fois que tout a été acheté par les clients, la souscription est fermée. Il va donc falloir être rapide si vous avez un type de fonds en tête.
La relation client au coeur de l’évolution
A l’époque, tout contrat d’assurance vie nécessitait une relation avec un conseiller afin d’effectuer des démarches, des arbitrages ou tout autre demande. Dans les années 2000 avec le boom d’internet les choses ont changé. Par exemple Linxea permettait déjà de gérer son contrat à distance, sans se déplacer avec des frais proches de 0 %. On peut dire qu’à ce moment-là, plus de 1 000 fonds disponibles, le client avait un peu mal à la tête. Aujourd’hui la priorité est de simplifier et de former ou d’informer. Avant les plateformes vous proposaient plusieurs lignes, et elles mettaient en avant une allocation parfaite, aujourd’hui elles vendent une allocation qui correspondra à votre profil de risque et vos besoins. Plus simple pour la lecture du client, qui n’a pas une connaissance assez fine pour choisir entre 1 000 fonds.
Yomoni fonctionne sur la méthode Profil de risque, avec la mise en avant de 10 profils, du plus sécuritaire au plus risqué. Nalo lui fonctionne sur les projets, mettant ainsi en avant le délai entre la souscription et le projet mentionné ainsi que le gain désiré. C’est ainsi que si vous souhaitez avoir le maximum de cash dans 20 ans à la retraite, l’allocation ne sera pas la même que si vous avez besoin d’un apport pour acheter votre résidence principale dans 5 ans.
Vous l’aurez compris, ce dinosaure de l’investissement a pris son coup de jeune, somme toute pas au niveau de Jurassic Park 6 mais on peut dire que le lifting mis en place a tout de même été révolutionnaire. Peu importe l’opérateur vers qui vous vous tournez, formez vous et informez vous.
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