Nos conseils pour éviter cela
Prenons déjà le cas de Ludovic Giuly, il a investi avec une société qui est CIF (Conseiller en Investissement Financier), COA (Conseiller en Opérations d’Assurance ou Réassurance) et enfin MIOBSP (Mandataire d’intermédiaire en Opérations de Banque et Services de Paiement). En clair, il a trouvé un interlocuteur qui pouvait lui proposer des montages financiers, de l’assurance et du crédit. C’est déjà un point positif. Lors de son achat, le cabinet lui a fait signer une lettre de mission, c’est ce document qu’il doit retrouver afin de se sécuriser. Vous avez intérêt à conserver tous documents que vous montre ou qui appuie un conseil ou une vente. Lettre de mission, rapport d’adéquation, simulation… Partez du fait que tout est important. De plus, il lui aurait été simple de comparer la solution avec le marché, ou la faire analyser.
Comparez, comparez, comparez…
Ne vous fiez jamais au premier cabinet que vous rencontrez, leur conseil est sûrement de qualité, mais le confiance n’évite pas le contrôle. Il existe des solutions simples pour comparer, aller voir un autre cabinet ou bien un expert dans le produit proposé. Cela vous prendra un peu de temps mais vous fera gagner de l’argent. Dans le cas d’investissement immobilier, vous pouvez tout aussi bien regarder le marché concurrent, neuf, ancien, et voir les écarts de prix ou rentabilité.
Les paroles s’envolent, les écrits restent
Peu importe le conseil qui vous est fourni, demandez à ce qu’il vous soit notifié par écrit. Comme j’ai pu l’écrire, les paroles s’envolent, les écrits restent. Un conseiller qui ne veut pas vous envoyer son conseil par écrit est déjà signe de mauvaise opération. S’il n’y a rien à cacher, pourquoi ne pas être transparent. Donc, soyez stricte sur ce point, un conseil écrit et validé.
Un conseiller n’est jamais une association caritative
Ne soyez pas dupe, un cabinet de conseil doit vivre, et pour cela deux solutions. Soit le cabinet se dit indépendant et il vous facturera des frais de conseil et simplement cela. S’il ne se revendique pas indépendant, il sera payé par ses fournisseurs. Cela n’est pas forcément une mauvaise chose, seulement si le produit choisi est de qualité, et qu’il n’est pas choisi juste pour la commission. Demandez combien le conseiller touche, facile à vérifier et écouter la réponse, si elle n’est pas claire, c’est qu’il y a un loup ou que le montant choque.
Eviter les cabinets monoproduits
Un cabinet monoproduit propose toujours la même chose, donc vous n’aurez pas accès à des solutions complètes. Pour autant, tous ne sont pas mauvais, loin de là, certains préférant se spécialiser. Mais par contre, il faut être très vigilant. Soyez assez large sur la vision que vous avez et si le conseiller est monoproduit, demandez si certains de ses partenaires peuvent eux aussi vous conseiller. Mais dans tous les cas, il faut au départ une réponse généraliste.
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